Publié à 14 h 42 min par Salema Weyard, le septembre 23, 2020
Dans le premier article consacré à cette série, je vous donnais mon point de vue sur Twitter. Cette fois, c’est au tour d’Instagram!
J’ai toujours aimé, même enfant, prendre des photos, même si à l’époque c’était bien moins facile qu’aujourd’hui (je pense notamment aux appareils jetables qu’il fallait faire développer). J’aime l’idée de capturer des instants et des souvenirs que notre mémoire imparfaite pourrait un jour effacer. Les photos sont aussi pour moi une source inépuisable d’inspiration pour mes écrits.
Alors pour moi, Instagram est vraiment un réseau social qui me permet de découvrir des tas de photographies dans des univers différents. Que ce soit la nature à l’autre bout du monde, des tatouages ou des plats, cela nourrit mon imaginaire. Mais les influenceurs et influenceuses, par exemple, ne m’intéressent pas. Je me moque pas mal du quotidien des «stars» ou de vivre par procuration. Je ne veux pas choisir mes activités par rapport à Instagram. Quelle idée? Rien ne vaut le moment présent à mes yeux. Observer de mes yeux les papillons qui volent dans le jardin et, ma foi, si je remarque une fleur qui me plaît, vous la partager. Juste pour vous montrer ce petit morceau de beauté. Parce que ça me rend heureuse, alors je me dis, peut-être que vous aussi.
Sur Instagram, je n’aime pas vraiment faire la promotion de mes récits, ou plutôt, le support ne me correspond pas. Parce que, pour ça, il faudrait penser et créer une jolie mise en scène. Souvent. Une fois ou deux, je veux bien jouer le jeu. Mais trois fois, mon esprit ne s’y plierait pas. Sur Instagram, mon monde, je préfère vous partager. Parfois, les photos ne sont pas parfaitement cadrées et je les ai rognées car mon bras a tremblé. Mais la beauté de l’instant est préservé.
Je sais qu’ainsi, je n’aurai jamais beaucoup d’abonné·e·s sur Instagram et je ne m’en plains pas. Dans les jardins d’Instagram j’aime me promener, mais pas me perdre hors de la réalité.
Publié à 10 h 48 min par Salema Weyard, le septembre 22, 2020
Des valises, le Shinkansen et la ville qui disparaît. L’agitation, l’émerveillement et les lumières de la capitale encore en tête, furent peu à peu remplacé par un certain calme et la beauté apaisante d’un lac miroitant. Quelques heures auparavant, nous étions dans un building. À présent, nous posions nos bagages dans un ryokan. Un ryokan où yukata, friandises de bienvenue et thé chaud nous attendaient.
Ryokan
Après avoir appris à nouer la ceinture du kimono dans le bon sens (et pas dans le sens réservé aux morts), nous découvrîmes la chambre puis son extérieur. Tiens, un bain chaud privatif, nous qui n’osions pas passer le pas des onsen. Et surtout … La vue. Une vue splendide et inoubliable. Le lac et le mont Fuji.
Mont Fuji
Assise dans mon kimono jaune et blanc un peu trop grand pour moi et les pieds dans l’eau, j’observais Fuji-sama. Je me demandais les histoires qu’il avait à raconter, les mystères qui se tapissaient dans les brumes. Quelles prières avait-il exaucé? Combien de yokai avait-il abrité? Silencieux et majestueux, Fuji-sama veillait. Plus mon regard se portait sur ses courbes, plus je sentais mon esprit vagabonder loin, très loin d’ici. Magie, illusions, récits d’un autre temps… rêves et créations. Je ne revenais à la réalité qu’à l’odeur de la délicieuse nourriture.
En promenade
Une fois encore, notre promenade pu se résumer par «entre modernité et tradition». D’une statue de Pikachu, à un musée de minéraux à l’entrée d’un temple perdu dans les bois. D’une tapis de fleur au bord de la route à un restaurant avec vu sur le lac à une glace à la lavande. Ici, rien n’avait de sens. Mon cerveau ne parvenait pas à trouver la moindre logique dans notre visite ni à cet endroit. Pourtant, tout était agréable et intéressant. Mais perturbant. Mon regard se porta à nouveau sur les fleurs mauve qui gisaient sur le goudron puis sur Fuji-sama qui nous observait. Il devait probablement beaucoup s’amuser de notre confusion. Les vivants étaient-ils sa principale source de distraction ou préférait-il converser avec les morts? Je secouai la tête. Il était temps de rentrer au ryokan et de préparer nos valises. Au revoir Fuji-sama. J’espère qu’un jour, nous nous reverrons.
Publié à 19 h 07 min par Salema Weyard, le septembre 21, 2020
Aujourd’hui sort mon premier roman de l’année, intitulé Paris n’existe plus. L’histoire se déroule exclusivement à Paris entre 1881 et 1887, dans un univers mêlant steampunk, fantasy et mythologie française (oui, oui), sous fond de romance MM. Il est découpé en 20 chapitres + un épilogue et compte 58200 mots (mon record, jusque là détenu par Le Temps dans ses yeux). Cela correspond à environ 235 pages. En bonus, il y aura deux cartes: l’une de Paris avec les arrondissements revisités et une de la maison des personnages, ainsi que deux dessins: une de la maison et une d’Alfy, le merle d’Archibald. J’ai aussi ajouté, à la fin, comme beaucoup me l’avait demandé (via un sondage Twitter), une liste détaillée de tous les sorts (noms, effets …) utilisés dans le récit.
Viendrez-vous découvrir la … Non, les catastrophes qui ont mené à la destruction de Paris en 1887? Si ces événements historiques vous rendent curieux, pourquoi ne pas venir suivre les aventures d’Archibald, Alfy et Lawrence pour en apprendre davantage?
Le roman est désormais disponible gratuitement sur Kobo et Bookelis en ebook (epub, pdf, mobi) ou en ligne sur Wattpad. Je vais aussi commander quelques versions papier, donc n’hésitez pas à me faire signe si cela vous intéresse!
Publié à 15 h 09 min par Salema Weyard, le septembre 16, 2020
Parce que ce n’est pas toujours facile de comprendre ou d’écrire un texte avec du vocabulaire médical ou scientifique que l’on ne maîtrise pas forcément, j’ai eu l’idée de préparer cet article sous forme de mémo. Pour l’anecdote, il s’agit d’un petit extrait d’un cours que j’avais donné (à l’époque où je pouvais encore travailler) à des étudiants pour les aider à mémoriser ce genre de termes.
1-Les préfixes
Préfixes
Significations
Exemples
aér(o)
Air
Aérosol
andr(o)
Humain
Androïde
arthr(o)
Articulation
Arthrose
brachy
Petit
Brachycéphale
brady
Lent
Bradycardie
cry(o)
Froid
Cryogénie
dactyl(o)
Doigt / orteil
Dactylographie
dys
Déficient(anormal)
Dyslexie
hémi
Demi
Hémiplégie
hypo
Déficient (bas)
Hypotension
hyper
Excessif (élevé)
Hypertension
my(o)
Muscles
Myalgie
nécr(o)
Mort
Nécromancien
odyn(o)
Douleur
Odynophagie (douleur à la déglutition)
onc(o)
Tumeur
Oncologie
osté(o)
Os
Ostéopénie
somat(o)
Corps
Somatique
tachy
Rapide
Tachycardie
Il en existe une liste interminable et indigeste. Ici, ce sont les plus courant mais aussi ceux que l’on peut retrouver facilement en littérature, notamment en SF ou la fantasy. Androïde, cryogénie, nécromancien ou nécrophage … Vous voyez ce que je veux dire?
2- Les suffixes
Suffixes
Significations
Exemples
-émie
Concentration dans le sang
Calcémie
-urie
Concentration dans les urines
Calciurie
-pénie
Manque, trop faible quantité, carence
Ostéopénie
-scopie
Action de voir
Fibroscopie, endoscopie
-tomie
Couper
Colostomie
-pathie
Maladie
Myopathie
-ase
Enzyme
Protease, polymerase
-ol
Alcool
Éthanol
-one
Cétone
Acétone
-ite
Inflammation
Gastrite, duodenite
-logie
Études, sciences
Biologie
-phile
Qui a une affinité pour
Hydrophile
-poïèse
Fabrication, production
Hématopoïèse
-algie
Douleur
Nevralgie
-ome
Tumeur
Myélome
-plégie
Paralysie
Hémiplégie
-pnée
Lié à la respiration
Dyspnée
Ce sont évidemment les suffixes les plus courant.
Prenez soin de vous et à bientôt.
Salema
PS: le prochain article, le 21 septembre, sera dédié à la sortie de mon roman, Paris n’existe plus!
Publié à 12 h 30 min par Salema Weyard, le septembre 9, 2020
Entre leur naissance dans mon esprit et leur arrivée entre vos mains, chacune de mes histoires a subi plus ou moins de changement. Personnages, événements, couvertures, fin … Voici un avant/après de mes écrits publiés en 2019 et 2020.
1- Les romances
Magnolia
AVANT
APRÈS
Quand Magnolia m’est venue en tête, je n’imaginais ça que comme une nouvelle très courte, sous forme d’articles de magasines. Mais, finalement, Andy et Amelia m’ont donné envie de raconter leur histoire. Sur la couverture finale, il s’agit vraiment de l’image que je me faisais d’Andy.
Combat pour vivre
AVANT
APRÈS
Cette réécriture totale d’un très vieux projet avait été un très bon moyen de me remettre dans le bain de l’écriture. J’avais finalement opté pour la seconde couverture car elle avait un côté à la fois mélancolique mais avec une touche d’espoir qui correspondait bien à la problématique du texte. Je n’ai pas encore réussi à écrire la préquelle car j’ai un blocage sur l’un des chapitres.
Il a dit
AVANT
APRÈS
J’aimais beaucoup la première couverture, mais elle ne correspondait vraiment pas à l’ambiance du roman. S’il avait s’agit d’une histoire plus axé mystères et horreur, je l’aurais gardé ah ah. J’ai donc opté pour la seconde, qui à mon sens, représentait parfaitement Alexander. J’avais prévu que l’histoire soit bien plus sombre, mais finalement, cela ne collait pas aux personnages.
2-Fantasy
Callista
AVANT
APRÈS
La première couverture aurait plus représenté Lilith que Callista et ne correspondait vraiment pas à mon personnage. Puis j’ai fait la seconde version et je suis vraiment tombée sous le charme. De toutes les couvertures que j’ai créée, c’est vraiment l’une de mes préférées. Ce livre est la novella de l’imprévu. Je n’avais vraiment pas prévu un seul instant de l’écrire mais, plus je pensais au pitch (une succube dans un couvent), plus j’avais vraiment envie de créer le personnage et de lui donner vie. Sans attendre. Cet écrit a eu plusieurs fins différentes avant que je ne parvienne à choisir. Étrangement, j’avais du mal à décider quel serait le destin de Callista.
3- Steampunk / Urban fantasy
Le Temps dans ses yeux
AVANT
APRÈS
La seconde version est, avec Callista, ma couverture préférée dans ce que j’ai pu faire. Dans la première version, j’avais voulu mettre en avant Winnifred, mais, au final, cela ne rendait vraiment pas justice à l’ambiance et au fond de l’histoire. J’avais vraiment besoin que l’on retrouve à la fois le côté de la Mort et celui du Temps. Dans la version que j’avais imaginé au départ, le personnage d’Hiroyuki était vraiment très secondaire et on le voit que très peu. Il avait d’ailleurs plus un rôle de domestique que d’assistant. Mais cette version ne me convenait pas et ne collait ni à l’histoire et surtout pas à Winnifred.
Paris n’existe plus (sortie le 21 septembre 2020)
AVANT
APRÈS
La première version de la couverture n’allait pas du tout et ne reflétait en rien la catastrophe qui allait toucher la capitale. J’ai mis un moment avant de trouver le style qui allait me plaire, mais finalement je suis super satisfaite du rendu de la seconde version ! Ça colle vraiment à l’impression que je voulais donner. Dans l’idée de base, Lawrence et Archibald étaient de simples humains confrontés à un événement surnaturel (de l’ordre de la mythologie), qui survenait lors d’un match de football au début des années 1900. Dans la version finale, il s’agit d’un druide et d’un ensorceleur dont l’histoire se déroule entre 1881 et 1887. Autant vous dire que cela a bien changé. Même la fin n’est plus la même. J’ai modifié cette dernière trois fois, avant d’en trouver une qui me convenait parfaitement.
4-Recueils (mix romance, fantasy, fantastique)
Psycho Love (sortie fin novembre 2020)
AVANT
APRÈS
Je n’aimais pas la première version, alors, pour la première fois, j’ai demandé à quelqu’un d’autre de s’occuper de la couverture (il s’agit de mon amie responsable de l’image de la bannière du blog et de ma photo de profil Twitter par exemple). Et j’aime tellement ce qu’elle a fait. Jamais je n’aurai pensé à une telle couverture, mais ça correspond parfaitement au côté décalé de ce recueil.
Entre ombre et lumière (sortie fin décembre 2020)
AVANT
APRÈS
Même histoire que pour Psycho Love. Ici, j’avais besoin de sobriété et d’élégance. Alors quand elle m’a montré cette version qui ressemblait à des paillettes d’or j’ai validé. Ce recueil est très particulier, car il sera un mélange de courts textes et de poèmes. Le ton sera sérieux, ce qui dénotera clairement avec Psycho Love qui sortira un mois avant.
Et voilà! Pour rappel, tous mes écrits sont disponibles gratuitement en ebooks sur Kobo et Bookelis, ou en ligne sur Wattpad. Tous les liens se trouvent ici.
Publié à 17 h 13 min par Salema Weyard, le août 30, 2020
Pendant quelques mois, j’ai eu une nouvelle phase de « je ne lis plus aucun bouquin » et, finalement, fin juin, avec le retour de l’été, je m’y suis remise. J’ai donc enfin pu vider un peu ma PAL! Voici donc mes lectures de cet été 2020.
1- Dîtes aux loups que je suis chez moi , Carol Rifka Brunt . Un roman aussi surprenant que dur. Bien que les thèmes ne soient en rien joyeux: le poids de l’homosexualité dans les années 80, la SIDA, les mensonges des parents … l’histoire est belle et on enchaîne les chapitres tant on veut connaître la suite.
2- Les trois romans Fairy Tail: Les couleurs du cœur, Les jumeaux du chaos et La créature mystérieuse.Les jumeaux du chaos m’a beaucoup plu, même si l’intrigue est très facilement devinable dès le départ.Pour les deux autres romans, je les ai plus survolés que vraiment lu dans le détail.
3- Emma, sa cousine et moi , Lizzy Brynn. Une très courte romance lesbienne tout en douceur. Ce fut une lecture très agréable et reposante.
4-Maybe someday , Colleen Hoover. Une romance pas niaise du tout et qui m’a beaucoup plu, notamment car elle était littéralement rythmée par de la musique. De plus, la présence de protagonistes handi bien décrits est un super plus. Grâce à ce roman, j’ai pu découvrir la plume de l’autrice et je n’hésiterai pas à me plonger dans d’autres de ses récits.
5- L’art de: Le voyage de Chihiro. Après avoir lu (et adoré) celui sur Mon Voisin Totoro, l’on m’a offert celui-ci. Tout comme l’autre, l’ouvrage est sublime et super intéressant si les coulisses de l’oeuvre vous intéresse.
6- Yamato Nadeshiko T.34, T. Hayakawa. Plus que deux tomes avant la fin! Même si la série est longue, je prends toujours autant de plaisir à chaque tome.
7-Le piège de Dante, A. Delalande. Je n’ai pas réussi à aller au delà de la première partie (et encore en me forçant), tant je n’ai pas aimé. Alors, il s’agit d’un don, mais le titre et la couverture me plaisaient beaucoup. Malheureusement, ni le style de l’auteur, ni le récit (beaucoup de description et d’Histoire) n’ont su me captiver. Ce roman s’en ira donc dans la boîte à livres de la médiathèque.
Publié à 17 h 53 min par Salema Weyard, le août 19, 2020
Cette année, j’avais prévu de publier au moins autant que l’an passé, soit deux romans, deux novellas et une nouvelle. Je comptais même commencer à travailler sur l’un de mes plus gros projet d’écriture (création d’un univers). Malheureusement, comme tout malade chronique, il y a des moments avec et des moments sans. Je n’ai donc pas écrit autant que je l’aurais voulu depuis janvier. En 2020 il ne sortira donc qu’un roman et un recueil de nouvelles. Je ne compte pas vraiment le second recueil car je le complète au fur et à mesure et ce depuis l’an passé. Il n’empiète donc pas vraiment sur mon temps d’écriture.
1- Le roman: Paris n’existe plus
Il est finalement composé de 20 chapitres + un épilogue et possède un fin très différente de celle que j’avais prévue. Actuellement, les phases 1 et 2 de réécriture sont terminées et j’en suis à la correction du chapitre 16. J’ai longtemps hésité entre deux scénarii mais, au fil de l’histoire, l’un des deux a fini par se démarquer. Ce roman dépasse officiellement le nombre de mots de Le Temps dans ses yeux, et sera donc mon plus long récit écrit à ce jour. Pour en savoir plus sur ce projet (steampunk/urban fantasy, romance MM) c’est par ici. J’ai désormais une date de sortie officielle! Il s’agit du 21 septembre. Mon amie qui me crée certains visuels m’a fait une magnifique image pour la promo. J’ai très très hâte de vous la dévoiler le 1er septembre.
2- Le recueil de mini nouvelles: Psycho Love
VISUEL PROVISOIRE
Ce recueil contiendra dix chapitres (correspondant à dix petits histoires différentes) où, à chaque fois, l’on suivra un couple très … particulier. Démon, fée, vampire, esprit … Parce que l’amour et la romance n’est pas réservée aux humains et ne ressemble pas forcément aux téléfilms de Noël … Chaque nouvelle est associée à une chanson et à la place de l’épigraphe, quelques lignes des paroles au début de l’histoire. 1- Le karkadam ensorcelé (MM) 2- ‘Til death do us apart (MM) 3- Prières de sang (MM) 4- Invocations (FF) 5- What if: Callista et Telly (FF) : Reprends les personnages de ma nouvelle, Callista (mais pas la peine de l’avoir lue avant, évidemment). J’avais envie d’explorer la relation entre ces deux personnages, si l’univers avait été différent de celui de l’histoire originelle. 6- La chamane qui poursuivait l’Éclipse (FF) 7- Le péché du nécromancien (FM) 8- Mithridatisation impossible (FM) 9- La danse des fées (FM) 10- La normale et démoniaque famille Killoran
Actuellement, le résumé très détaillé de chaque petite histoire est écrit. Je m’attaquerai à la véritable rédaction dès que Paris n’existe plus sera totalement terminé. Concernant la couverture, cette dernière ne me plaisait vraiment pas. Depuis quelques jours j’en discute donc avec mon amie et elle m’a déjà fait donné de super idées et une très chouette proposition. Il s’agira de la première couverture que je n’aurais pas fait moi-même et j’ai très hâte, car je sais qu’elle va être super top. Psycho Love devrait sortir fin novembre ou début décembre.
3- Le recueil de petits textes et poèmes : Entre ombre et lumière
VISUEL PROVISOIRE
35 thèmes sont présents. Dans chacun d’eux, un ou plusieurs textes/poèmes, en anglais ou en français. J’avais vraiment envie de regrouper tous mes petits écrits que j’aime mais qui n’entraient pas dans une histoire ou un monde particulier. Je voulais vous faire découvrir une autre facette de mon univers. Ce recueil paraîtra peut-être décousu pour certains ou la présence de deux langues pourra en gêner d’autres. Je le sais bien. Pourtant, ce livre un peu à part de ce que je publie d’habitude sortira en fin d’année, probablement le 21 décembre. Pour la couverture, tout comme Psycho Love, la version définitive ne sera pas faite par moi-même, car ma version ne me plaît pas du tout.
Sur ce, prenez soin de vous et bonne fin d’été. À bientôt.
Publié à 14 h 37 min par Salema Weyard, le août 12, 2020
Les réseaux sociaux sont un monde à part, mais je les aime bien la plupart du temps. Sur Instagram, je découvre de belles esthétiques (artistes, photographes, livres) et je peux partager mes photographies aléatoires, surtout du ciel et de mon jardin. Parce que ça m’amuse. Sur Pinterest, je peux errer pendant des heures, laissant mon imagination vagabonder entre les différentes illustrations ou, tout simplement, à la recherche d’un tutoriel en particulier. Sur Facebook, souvent, je ne fais que passer désormais, car, hormis ma page d’autrice et mes proches, plus rien ne m’y retient. Et puis, il y a Twitter. Moi, Twitter, je l’aime beaucoup vous savez. Déjà, je m’y suis fais deux amies. Puis j’ai aussi pu parler à des tas de personnes différentes, chose que je n’aurai jamais fait dans la réalité. Parce qu’en vrai, moi, et bien je ne suis pas sociable. Du tout. Sur Twitter, je peux parler de mes romans et de mes pathologies. Parler de ce blog et de mon projet de diversité littéraire et artistique. Sur Twitter, j’ai découvert des personnes, des auteurices et des artistes géniaux et géniales.
Souvent, je vois passer le terme «nouveau drama Twitter». Mais moi, honnêtement, je n’en sais rien et je m’en fiche. J’ai masqué énormément de termes, car je ne veux pas me mêler de débats dans certains sujets. La science, la médecine … Au début, j’ai tenté, puis j’ai compris que c’était inutile. Alors, finalement, j’ai la flemme. Les débats, je le fais avec mes amies. Mon Twitter mi autrice/mi malade chronique n’est pas là pour ça. J’ai bloqué des personnes ou masqué des comptes simplement car je ne souhaitais vraiment pas voir leur contenu. Rien ne plus, rien de moins. Dans 99.9% des cas, je ne sais techniquement pas qui c’est.
Quand je fais défiler ma TL et que j’aime un retweet, je ne regarde pas de qui est le tweet initial. Si j’aime, j’aime l’image/la phrase/l’idée. C’est tout.C’est un peu comme quand j’achète un livre (hors autoédition): la plupart du temps, je ne me souviens pas de l’auteur, je ne sais rien de lui ou elle et, en plus, je ne sais jamais, mais absolument jamais de quelle maison d’édition il s’agit.
Dans mes abonnements/abonné·e·s Twitter, j’ai peut-être des personnes que d’autres pensent problématiques. Peut-être. Je n’en sais rien. Personnellement, je ne regarde jamais qui est abonné à qui. Je m’en moque. Les réseaux sociaux sont trop vastes. Je me focalise juste sur les personnes avec qui j’intéragis.
Je n’ai pas vraiment de stratégie. Je ne participe pas aux gros débats. Parfois je perds des abonné·e·s après avoir aimé un tweet, sans comprendre pourquoi, puis j’en gagne d’autres. Je n’ai aucune idée de si je suis bloquée ou dans des listes. Tout comme dans la vie réelle, je galère un peu dans les relations sociales. Pourtant, moi j’aime Twitter. J’aime voir les avancées de vos projets, vos réussites et vos illustrations. J’aime voir quand mes copines malades parviennent à s’en sortir ou ont des bonnes nouvelles. J’aime partager avec vous.
Je sais bien qu’ainsi, je n’atteindrai peut-être les 600 abonné·e·s que dans longtemps et probablement jamais les 1000. Mais tant pis. Mon Twitter lumineux me va très bien, pour moi l’ombre n’a pas sa place dans un tel lieu d’échange. Ah, et ma réputation? Honnêtement, aucune idée.
Publié à 15 h 31 min par Salema Weyard, le août 5, 2020
Image de promo officielle, tous droits réservés
En juin, j’ai été contactée pour participer à la collection Tolérance et Diversité de chez Marinette, les biscuits bavards. Je vous avoue avoir été extrêmement surprise. Déjà, parce que je ne fais pas de la publicité intensive de mon travail et aussi parce je n’ai jamais cherché de partenariat. Alors, que l’on me demande un travail en rapport avec la diversité (la base même de mon projet) m’a remplie de joie. Évidemment, le syndrome de l’imposteur a fait un rapide coucou, avant de s’en prendre une et que j’accepte le contrat que l’on m’a proposé.
J’ai donc dessiné une illustration sur le thème de la tolérance et de la diversité, au format 14.5*14.5 cm (le format de la carte dans la boîte à biscuits). J’ai utilisé des feutres imitation aquarelle, un marqueur noir et des crayons. À la base, j’avais aussi fait une peinture à l’aquarelle, mais elle correspondait moins. J’ai ensuite retouché l’image sur ordinateur.
Deuxième étape, le texte. Pour le verso de la carte, j’ai écrit un texte inédit et avec un tel thème, autant vous dire que l’inspiration était bien là. Même extrêmement présente. Heureusement, j’ai pensé à vérifier que cela rentrait dans le format avec de me laisser emporter!
Enfin, les phrases à imprimer sur les biscuits. J’en ai proposé six. Certaines ont été retenues, d’autres inspirées de mon texte.
J’ai même reçu, au début, 12 biscuits, afin de les goûter. Comme ils étaient délicieux, j’étais encore plus heureuse de ce partenariat!
Cette expérience a été top et j’ai aimé créer dans le cadre d’un thème qui me tient à cœur. Il y a, en tout, 1111 coffrets (de 24 biscuits) avec 4 goûts différents (pistache, framboise, bergamote, caramel) et seulement 5 ingrédients. Pour toute commande avec le code « salema », vous avez une réduction et je gagne un pourcentage! Bon appétit!
Publié à 10 h 47 min par Salema Weyard, le juillet 28, 2020
La pluie. Une carte. Nous suivions les rues et cherchions la rivière. À gauche. À droite. Un temple, mais pas le bon. Mais où se trouvait cette maudite rivière? Épuisés par le voyage depuis Tokyo, nous avions hâte de déposer nos bagages et nous étions affamés. Commençant à nous sentir désespérés dans cette ville connue pour ses dédales, nous avons demandé de l’aide à un policier. Tout droit? La rivière était tout droit? Pourquoi était-elle invisible? Nous poursuivions notre route, jusqu’à ce qu’un homme à vélo s’arrêta devant nous. Nous pointâmes le ryokan sur notre carte. Il acquiesça, descendit de la bicyclette et nous invita à le suivre. Bien que surpris, nous l’accompagnâmes dans la petite ruelle qui déboucha sur un pont. Un pont timide … sur une rivière! Le cycliste nous indiqua l’autre rive et nous repérâmes immédiatement notre but. Après de nombreux remerciements, nous mangeâmes enfin puis déposâmes nos valises.
2013,Kyoto
La notion de rues parallèles et de logique n’existaient pas ici. Nous nous sommes encore perdus, nous sommes fait des frayeurs et avons dû revenir sur nos pas. Était-ce la construction étrange des voies ou le chevauchement d’ancien et de moderne qui perturbait notre esprit? Un temple funéraire puis une boutique de vêtement à la mode. N’étions-nous pas déjà passé par ici? Peut-être y avait-il quelques malicieux yokai jouant avec les touristes.
2013, Kyoto
Le Palais de l’Empereur. Ici, tout était un autre monde. Présenter à nouveau son passeport, comme si l’on pénétrait dans un nouveau pays, devoir patienter pour visiter et s’en tenir strictement au circuit imposé par le guide. Esthétisme. Élégance. L’attente valait le coup. Braver la pluie aussi. Par contre, restera à jamais des mystères non résolus: en quoi le ratissage du sable est-il si passionnant? Pourquoi passer plus de temps sur des pierres que sur une estampe?
2013, Kyoto, Imperial Palace
Marcher encore et encore. J’étais persuadée que plus nous avancions plus le temple Kiyozumi reculait, je ne voyais pas d’autre explication. S’arrêter à une boutique de souvenir. Tiens, n’était-ce pas un emblème de yakuza? Acheter un tanuki porte bonheur et repartir. Marcher encore et encore. Avoir envie de jeter ses chaussures et de ne plus bouger, mais continuer malgré tout. Et puis, enfin, le temple qui se dessinait. Majesté des bâtiments, beauté de la vue. La souffrance de la marche en valait la peine. Nous déambulâmes sur les sentiers et passâmes devant une forêt où chaque tronc d’arbre portait un sceau. Chacun d’eux. Étrangement, nous décidâmes de ne point nous attarder, sait-on jamais, et continuâmes à visiter jusqu’à tomber sur un autel bien singulier, en l’honneur d’enfants partis trop tôt. Ce qui expliquait donc les minuscules habits … Dans un regard mutuel, nous décidâmes de rentrer au ryokan.
2013,Kyoto, Kiyozumi Temple
Après un délicieux repas et une petite promenade nocturne, nous rentrâmes. La rue menant au ryokan n’était pas très longue. Alors d’où venait cette impression de ne pas avancer? À gauche, n’avions nous pas déjà vu cet autel adressé à un enfant décédé? Ou en était-ce un autre? Et à droite, les lampions semblaient se moquer de nous. Et droit devant … Pourquoi faisait-il si sombre? N’était-ce pas plus lumineux quelques secondes auparavant? Et cette affiche, j’aurais juré que nous étions déjà passé devant. Nous accélérâmes le pas. À droite, le pont nous narguait. Le ryokan était forcément proche, alors pourquoi mettions nous tant de temps à l’atteindre? Encore un autel. Le même. Forcément le même. Un bruit. Et puis soudain, la porte de l’établissement. Soulagés, nous rentrâmes nous coucher, persuadés que des yokai s’étaient bien distraits à nos dépends.